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La version 2017/2018 à venir incluera une ouverture vers les matériaux pour les énergies nouvelles, mais le Master reste majoritairement axé sur l'énergie nucléaire.

Peut-on concilier énergie nucléaire et développement durable ? Certains diront que non. Difficile en effet de comparer l'énergie issue du noyau aux énergies renouvelables telles que le solaire ou l'éolien. Le développement de ces dernières étant en bonne voie mais pas encore suffisant pour assurer 100% des besoins de notre population, il convient à minima de trouver des solutions qui permettent pour l'heure de rendre l'énergie nucléaire plus sûre, moins nuisible pour l'homme et pour notre environnement. Les risques liés à cette industrie interviennent à plusieurs niveaux.  Au niveau du fonctionnement du réacteur tout d'abord. Les accidents de Tchernobyl et plus récemment de Fukushima nous l'ont rappelé, s'il en était besoin. L'aval du cycle électronucléaire est également facteur de risques puisqu'il faut gérer les déchets issus de cette industrie. Dans les deux cas, la problématique des matériaux du nucléaire est au cœur des préoccupations. La résistance de ces matériaux sous irradiation, à haute température et lors du vieillissement est un point crucial pour la sûreté des installations. Maîtriser les propriétés des matériaux suppose de contrôler leurs conditions de synthèse et leur caractérisation. C'est de cette problématique que traite le Master  SYVIC créé en 2011.

La  génération future de réacteurs nucléaires (Génération IV) est actuellement à l'étude et suppose l'utilisation de neutrons rapides dans l'idée de brûler non plus seulement l'uranium, dont les ressources s'épuiseront dans quelques dizaines d'années, mais aussi le plutonium. Outre l'augmentation des rendements, l'avantage visé avec les neutrons rapides est qu'ils devraient permettre de transmuter les actinides mineurs dans l'idée de diminuer la production de déchets à vie longue. En revanche, le recours à ces neutrons rapides n'est pas sans conséquence en termes de matériaux puisqu'il suppose l'utilisation de matériaux plus résistants que dans les réacteurs actuels au niveau de l'assemblage combustible.

Les contraintes matériaux sont relativement similaires pour le projet de réacteur à fusion (ITER) qui présente l'avantage de ne pas générer de produits de fission. Ce concept innovant suppose néanmoins l'utilisation de matériaux extrêmement résistants face au plasma à l'intérieur du Tokamak. Le devenir des produits d'activation et du tritium suppose également une gestion de déchets issus de cette filière qui n'est pas 100% propre.

En France, la gestion des déchets nucléaires suppose de confiner ces derniers en vue d'un entreposage ou d'un stockage géologique profond. L'optimisation des barrières de confinement est cruciale pour retarder au maximum le relâchement des radioéléments dans notre environnement étant donné les échelles de temps énormes mises en jeu.

Ainsi, que ce soit au niveau du cycle ou à l'aval du cycle, les enjeux matériaux, voire même les challenges, sont importants dans l'industrie du nucléaire. L'objectif du Master SYVIC est d'exposer ces enjeux et de présenter les pistes actuellement à l'étude pour rendre le nucléaire plus sûr pour les futures générations.

 

Le Master Syvic qui a ouvert en septembre 2011 est une spécialité du Master de Physique de l'Université Claude Bernard Lyon 1 (niveau M2).

Le master Syvic est référencé sur le site de l'Institut International de l'Energie Nucléaire (I2EN) : http://www.i2en.fr/fr/formation/81 

Le Master Syvic y apparaît dans deux rubriques: 

  • Matériaux pour le nucléaire 
  • Gestion des déchets radioactifs.

Ce master est enregistré dans la base nationale du Conseil des Formations en Energie Nucléaire (CFEN) mis en place par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche : http://www.cfenf.fr/scripts/home/publigen/content/templates/show.asp?P=113&L=FR

Le Master est ouvert à tout étudiants de niveau M1 (ou équivalent) en Physique, Chimie et/ou Matériaux, sous réserve d'acceptation de son dossier par la commission (voir onglet Inscriptions)

 

Ce Master est dirigé par N. Millard-Pinard, Maître de Conférences à l'IPNL - Groupe MIRRA (millard@ipnl.in2p3.fr)

Des interactions fortes avec l'INSA de Lyon existent au sein du Master SYVIC - Contact INSA : J. Courbon (joel.courbon@insa-lyon.fr)

 

Webmaster : S.Gavarini (s.gavarini@ipnl.in2p3.fr)